ARRETONS-NOUS UN PEU A L’HOTEL ,, IN ‘T ZACHT LEVEN”! (A LA VIE DOUCE).
La pièce de théâtre de I’auteur néerlandais Johan Blaaser avec Ie titre original ,, Hotel Biensitué” a été retravaillé par FIor Barbry pour le Théâtre Populaire de a Flandre Française, et a reçu le titre ,,Hôtel du zacht leven” (Hôtel a la Vie Douce) qui a davantage couleur locale.
En effet, ii y a peu de temps, 1 existait un café ,, du zacht leven (A la Vie Douce) situé le long de la Nationale 344 entre Bailleul et Strazeele en Flandre Française.
Dans la pièce, il s’agit d’un petit hôtel de campagne qui se trouve au bord de Ia faillite. L’hôtelier, homme peu entreprenant, continue avec entêtement a diriger son affaire en dépit du bon sens, a imposer sa volonté tant a sa femme qu’a sa fille plus progressistes que lui ; dès lors pour la famille et le domestique, le fait de vivre côte a côte engendre des éclats, ce qui mène directement a se gausser de lenseigne ,,In ‘t zacht leven” (A la Vie Douce)
Comme dans tout répertoire populaire digne de ce nom, une amélioration se fait jour par le truchement dune intrigue amusante... Un notaire arrive... De même qu’un baron... Les rôles s’inversent Ie patron devient domestique et Ie domestique devient patron.
La présence du baron amène une ambiance plus joyeuse pour le plus grand plaisir dune série d’hôtes charmés. La vie s’adoucit effectivement. La mère et la fille s’en réjouissent secrètement, tandis que le père en est évidemment irrité... jusqu’au moment oü un nouveau coup de théâtre remet tout en question, entendez l’affaire périclite derechef.
Les rapports sont devenus franchement désagréables, tout désir de renouveau se heurte a l’iconséquence du bourgeois rétabli dans ses fonctions, la caricature du bonhomme reprend de plus belle, ses défauts exagérés à l’extrême. Le rechercheur vient encore accentuer la chamaillerie... Puis un nouveau coup de théâtre ramène la vie douce, et ainsi de suite!